Lipidique de nature, le PEA s’exprime pleinement dans une formulation à base de lipides contenant un PEA ultra micronisé de 0.8 à 10.8µ. De plus la formulation est conçue et processée de manière à se libérer en base aqueuse, tels les fluides physiologiques, avec le temps. Ceci permet une assimilation améliorée en contournant l’effet métabolisation par le foie, en passant par le système lymphatique plutôt que circulatoire. (Zgair et al., 2017).
Les tests de mesure de la taille des particules dispersibles dans l’eau de cette nouvelle formulation donnent d’excellents scores : quasi 50% <10µ et 3% <2.6µ. Ce qui est remarquable au vu de la formulation exclusivement lipidique, donc non soluble dans l’eau. Dans ce cas, même si lipidique, la formulation se dispersera néanmoins dans l’eau mais il lui faut 10′ sous agitation (alors que les composants sont hydrophobes), avec une taille des particules de PEA très basse ce qui facilite l’assimilation (via les cylomicrons générés).

La Phosphatidylcholine sert d’interface entre l’eau et les lipides et ainsi facilite la formation de micelles. Celles-ci optimisent l’absorption de la PEA dans les entérocytes. Dans les entérocytes, la phosphotidylcholine de la lécithine est requise pour empaqueter les graisses diététiques avec les actifs lipophiles tel la PEA en chylomicrons, lesquels sont relargés dans la lymphe. Des formulations à base de phosphatidylcholine améliorent drastiquement la disponibilité systémique du PEA